Les Alpilles, le mistral noir, le Mistral Blanc, les arènes d’Arles… La carte postale pourrait s’arrêter là mais la cerise sur le gâteaux ce sont les vignes de cette appellation des Baux-de-Provence. Des grappes de grenache, mourvèdre, syrah et cinsault prennent le soleil avant de se transformer en rouge des Baux-de-Provence.
Sur 250 hectares de vignoble avec un ensoleillement caractéristique de la Provence, les vignes poussent sur des sols caillouteux, des éboulis qui rappellent les toiles de Van Gogh et permettent une production de 8300 hectolitres par an. Après une année d’attente, la couleur du vin des Baux-de-Provence s’oriente vers le grenat plus sombre. Au nez on découvre des parfums d’herbes comme le romarin et le thym, jusqu’au feuille de tabac. Le temps permettra au nez d’évoluer vers les baies noires et le gibier. En bouche on retrouve la garrigue, avec une finesse dans les tanins. Les Baux-de-Provence gagnent à attendre 4 ou 5 ans avant d’être dégustés.
