


On ne présente plus le Monbazillac… Ou juste un peu pour ceux qui ne connaissent pas encore ce nectar, avant qu’ils ne goûtent vraiment à cette pépite du terroir Bergeracois. Seul du vin blanc liquoreux est produit dans ces vignobles, avec des cépages de sémillon, de muscadelle et de sauvignon blanc. 47 600 hectolitres par an résultent de l’élevage de ces 1950 hectares de vignes sur un sol argilo-calcaire.
La particularité des vins doux provient de la brume d’automne régionale, propice au développement de la pourriture noble, aussi connu sous le nom de Botrytis Cinerea, qui entraîne un taux de sucre plus important que la moyenne. Seuls les grains ayant atteint les maturités nécessaires seront choisis, à la main, pour être ensuite élevés pendant dix-huit mois. De cette grande exigence technique naissent des vins élégants à la robe d’or pur, qui tend vers des nuances d’ambre avec l’âge. Les effluves de miel et floraux laissent place aux notes de fruits secs. En bouche le caractère vif du vin vient balancer l’aspect gras et puissant. La pourriture noble, explique les vendanges tardives après la récolte, et révèle la note aromatique de rôti.