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La belle histoire des champagnes Marc : une maison au service de la qualité

Arthur est la 12ème génération de sa famille à travailler sur le domaine Marc en Champagne à Fleury La rivière. Accompagné de son fils qui l’a rejoint dans l’aventure, ils conservent le meilleur des techniques traditionnelles pour élaborer des champagnes de grandes qualités.

 La maison MARC : dans la famille depuis 12 générations

Le domaine Marc est dans la famille depuis 12 générations. Arthur MARC  y travaille depuis 1975 et son fils s’est lancé avec lui il y a 5 ans. Ils travaillent ensemble 4Ha de vignes, dont 90% en pinot noir et chardonnay et le reste en pinot meunier.

Arthur a toujours eu envie de reprendre le domaine familial où travaillait son père avant lui. Jeune, il l’accompagnait déjà dans les vignes et la reprise du domaine est donc venue très logiquement.

Du temps où son grand-père travaillait sur le domaine, seule une cuvée de Champagne était élaborée. Son père a initié l’agrandissement de l’offre et Arthur l’a poursuivi en portant la gamme de Champagne de la maison MARC à 8 cuvées.

Les Champagnes MARC racontent tous une histoire

Lorsqu’il parle de ses champagnes, Arthur raconte une histoire pour chacun d’eux. « Le rosé s’appelle Rosé Chéri. Nous lui avons attribué ce nom en référence à l’histoire du domaine », nous raconte-t-il, « le riche propriétaire, courtisan à la cours du Louis XIII, a été exilé de la cours pour des histoires amoureuses qui l’ont amené à provoquer un marquis en duel.». Cette légende amoureuse donnera le nom du champagne rosé.

Il y a aussi les cuvées qui prennent un nom latin « Perla Nera, Perla Rosa, Ultima, sont les cuvées d’’exception. Nous avons choisi le latin parce que c’est joli et c’est l’origine de notre langue » explique Arthur. Il y a également « Le millésime 328, la belle année 2011 », pour le champagne millésimé dont le nom de la cuvée fait référence à la 328ème année de récolte de la maison Marc.

« Les champagnes millésimés sont produits en fonction des années, nous n’en faisons pas systématiquement. L’important pour ces cuvées est de garantir une excellente qualité » souligne Arthur.

Un travail traditionnel au service de la qualité

Le but ? « Obtenir des champagnes très bien équilibrés » affirme Arthur, et pour y parvenir, le travail d’assemblage est primordial : « il faut s’assurer que les cépages se complètent dans la cuvée et qu’aucun d’eux ne prend trop d’importance, sinon, le champagne n’est plus à l’équilibre ».

Arthur a gardé de ces aïeuls des méthodes de travail très traditionnelles qui lui permettent d’assurer l’élaboration de champagnes de grande qualité. Il nous explique : « Le pressurage est réalisé avec un pressoir traditionnel manuel. Nous n’utilisons que les premiers jus car ils sont meilleurs et de plus grande qualité : plus complets, plus acides et plus riches en sucres. Même si cela diminue la quantité, la qualité est alors largement supérieure. »

« Notre particularité, c’est de ne pas faire les fermentations malolactiques. Cela nous permet d’élaborer des vins frais, vifs et citronnésD’autant plus que le réchauffement climatique se ressent beaucoup en Champagne : les degrés s’élèvent et les acidités baissent » explique Arthur.

A la vigne, c’est la culture raisonnée la règle : « nous fonctionnons différemment chaque année, selon les besoins et les conditions. Lorsqu’elles sont bonnes, nous pouvons diminuer drastiquement les traitements », explique le vigneron. Depuis 3 ans, ils essaient également l’enherbement sous les rangs car selon Arthur : « la terre n’aime pas rester vide, il lui faut être couverte ». Les trèfles plantés ont pour objectif de limiter les mauvaises herbes et éviter le passage de la charrue qui « occasionne beaucoup de travail et qui est très polluante », note Arthur.

« Finalement, conclue-t-il sur la question,  le vin c’est comme les enfants. On les élève, et puis une fois en bouteille, on ne maîtrise plus rien. Ils évoluent de leur propre chef comme ils ont envie. »

« La vente en ligne, c’est l’avenir »

 « Au-delà des salons et des marchés à l’export, notre objectif aujourd’hui est de nous développer sur internet. Grâce au site Les Grappes, mais aussi au nôtre, nous pouvons vendre directement en ligne. Nous travaillons également notre visibilité sur les réseaux sociaux. Nous pensons que l’avenir se situe là. Pour cela, notre projet actuellement et d’améliorer notre présence sur internet », conclue, pragmatiquement, le vigneron.

Manon Mouly (pour Les Grappes)

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