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Domaine des Saulaies

(21 notes)
Il a gardé le meilleur pour vous !

A l’époque de Philippe, son prédécesseur, la superficie du domaine était de 30 ha. Elle est aujourd’hui de 18 ha en production sur 23 parcelles réparties dans la commune de Faye d’Anjou. En effet,...

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(49) Maine-et-Loire

A l’époque de Philippe, son prédécesseur, la superficie du domaine était de 30 ha. Elle est aujourd’hui de 18 ha en production sur 23 parcelles réparties dans la commune de Faye d’Anjou. En effet, Pascal a décidé de sélectionner et de garder uniquement les meilleures parcelles et s'est débarrassé des moins intéressantes. Par conséquent, il a eu la possibilité de concentrer ses efforts consistant à faire des vins de qualité supérieure. Chaque année, Pascal remplace un demi-hectare de vieilles vignes, (de près de 45 ans), qui arrivent à leur fin de vie pour sans cesse renouveler la qualité de son vignoble. Le morcellement des parcelles est un avantage certain face aux aléas climatiques, car leurs caractéristiques diffèrent suivant les lieux de la commune (près de la forêt par exemple, où la pluviométrie est la plus faible). Autres caractéristiques des parcelles de Chenin (cépage permettant l’élaboration des coteaux du Layon) sur le domaine : une étude de terroir réalisée en 2001 par l’INRA et le GDDV a permis de ressortir les typicités suivantes : La parcelle des Noëls : (2,24 ha) est une ancienne carrière avec un sol limono-sableux sur 20 cm par endroit et un sous-sol très schisteux tout proche. Par conséquent, le sol se ressuie bien donc se réchauffe vite, ce qui permet une maturation précoce des raisins sur des coteaux orientés sud-ouest. La parcelle des vieilles vignes : (2 ha) est plantée de vignes âgées de 50 à 60 ans sur un sol limono-sableux jusqu’à 60 cm de profondeur avec altérite de schiste en sous-sol. Ce sol plus profond induit une maturation plus tardive dans la saison et permet l’obtention d’arômes plus complexes et très typiques de vieilles sélections de chenin.

La petite histoire

Des recherches généalogiques familiales montrent qu'en 1688, la famille Leblanc élaborait déjà du vin à Faye d'Anjou. Le Domaine des Saulaies, créé en 1939 par Jean Leblanc à la fois vigneron et négociant fut repris par son fils Philippe qui développa beaucoup la vente directe à partir des années 1970 sur un vignoble de 30 Ha. En 1992, Pascal, s'associe avec son père ,Philippe et prend la relève à la tête de l’entreprise familiale et réduit le vignoble à 18 ha en production sur 23 parcelles réparties dans la commune de Faye d’Anjou. En effet, Pascal a décidé de sélectionner et de garder uniquement les meilleurs terroirs permettant d'élever des vins de qualité supérieure. Pascal privilégie les pratiques culturales qui réduisent l’utilisation de fongicides (par exemple en enlevant les feuilles après la floraison afin d’éviter la pourriture grise ). L’effeuillage permet aussi d’aérer les grappes et de mieux capter les rayons du soleil. Il n’utilise pas d’acide métatartrique (produit évitant la précipitation de cristaux de bitartrate de potassium dans le fond des bouteilles). Il se peut donc que l’on trouve des petits cristaux brillants au fond des bouteilles suivant le millésime et la température de la cave de stockage. Pascal s’installe comme vigneron indépendant en 1989. La même année, il fonde avec 22 autres vignerons une CUMA, afin de grouper l’achat de matériel de vendange et de filtration. En 2000, il est co-fondateur du SAFRAN, un groupement d’employeurs ayant pour objectif de transformer des CDD en CDI grâce à différents employeurs ayant des emplois du temps complémentaires (vignerons, maraîchers, plantes médicinales…). En 2001, il est à l’origine de la création de la confrérie des Bienfaye du Layon, qui voyage à travers la France, et même jusqu’en Belgique afin de promouvoir les célèbres vins moelleux de Faye d’Anjou. Elle organise tous les ans au mois de janvier une magnifique Saint Vincent (saint patron des vignerons) animée et conviviale rassemblant jusqu’à 400 personnes.

Anecdotes du domaine

Etre vigneron c'est avant tout une passion , transmise de génération en génération chez les Leblanc. Il faut avant tout faire des vins qui nous ressemblent et laisser la nature nous guider au jour le jour afin de pouvoir tirer le meilleur de ce qu'elle veut bien nous offrir. En 2007, j'ai créé avec plusieurs amis vignerons un GIE permettant de mutualiser la force de plusieurs vignerons afin de vendre nos vins au delà des frontières hexagonales.

L'important est de respecter le travail et les vins de chaque vigneron quel que soit son mode de production. La particularité du cépage chenin est d’être situé sur des terrains en coteaux très caillouteux, donc très pauvres, ce qui permet d’obtenir une petite production. De temps en temps, il peut arriver qu’un chenin soit planté dans une veine de terre plus riche, donc plus vigoureuse. Cette parcelle sera donc enherbée afin que les rangs puissent obtenir un raisin suffisamment mûr, destiné à l’élaboration du Crémant de Loire, à hauteur de 50%. Par exemple, en 2007, certaines parcelles enherbées un rang sur deux avec une combinaison de variétés car la pluie et l’humidité constante sont absorbées par ce couvert végétal. Nous utilisons une fumure organique répandue en grande partie et suivant le type de sol et l’analyse du terroir. Afin de lutter contre les maladies et ravageurs, nous travaillons depuis 5 ans avec un technicien viticole indépendant des produits phytosanitaires, afin de réduire les doses et la fréquence des traitements. Beaucoup d’observation dans la vigne et choix de produits respectant l’environnement. Nous privilégions les pratiques culturales qui réduisent l’utilisation de fongicides (par exemple en enlevant les feuilles après la floraison afin d’éviter la pourriture grise, puis enlever les bourgeons secondaires dans les parcelles de chenin afin d’éviter d’avoir trop de grappes). L’effeuillage permet aussi d’aérer les grappes et de mieux capter les rayons du soleil.

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