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François Lurton incarne la cinquième génération de cette famille de viticulteurs. Les Lurton ont développé un grand nombre de techniques originales et révolutionnaires pour la vigne et le chai. En ...
Lire plus En savoir plus(11) Aude
François Lurton incarne la cinquième génération de cette famille de viticulteurs. Les Lurton ont développé un grand nombre de techniques originales et révolutionnaires pour la vigne et le chai. En 2001, François et son frère, Jacques, reprennent le Château des Erles , situé en plein cœur des Corbières et de l’appellation Fitou, la plus ancienne du Languedoc. L’influence de la mer tempère quelque peu les chauds étés et confère à ces vins une fraîcheur qui leur est propre.
Le vignoble est situé aux pieds des collines des « Coteaux de Villeneuve-les-Corbières » dans la partie du « Haut Fitou », au cœur du Massif des Corbières. Les 18 hectares des vignobles des Ardoises et des Erles font partie de ce même vignoble. La « garrigue », et ses herbes sauvages, pins et chênes verts, qui entoure le vignoble apportent des notes d’herbes de Provence au vin telles que le romarin et le thym.
Le terroir est pauvre et bien drainé grâce à un sol irrégulier composé de schistes et d’un mélange de grès noir et marron stratifié en couche, ce qui le rend plus fragile.
Le Carignan et le Grenache sont taillés en gobelet tandis que la Syrah nécessite d’être palissée et taillée en cordon. Les vignes de Grenache ont
entre 40 et 50 ans, celles de Carignan entre 30 et 40 ans et celles de Syrah entre 10 et 15 ans. La densité est faible, d’environ 3000 pieds/ha.
C’est un climat méditerranéen typique avec des étés secs et des hivers tempérés. La pluviométrie est faible et la luminosité importante. Les vignes sont constamment secouées par la « Tramontane », vent froid et sec venant du Nord Ouest ou par le « Marin » vent chaud et humide qui arrive de la mer Méditerranée. L’influence de la mer tempère quelque peu les chauds étés et confère à ces vins une fraîcheur qui leur est propre.
Fitou était pour mon frère Jacques et moi, comme un défi. Nous avons acquis le Château des Erles en 2001, mais nous travaillions sur la zone depuis déjà une dizaine d’années. A l’origine nous avons voulu faire sur cette appellation au cœur du massif des Corbières, la plus ancienne du Languedoc, le vin le plus en phase avec son époque. Une grande rigueur dans le vignoble et dans la cave, des extractions plus précoces sur raisins parfaitement triés et mûrs ont très vite distingué le Château des Erles et la Cuvée des Ardoises. Le fruit et les épices sont là, mis en valeur, mais cet aromatique est porté par une puissance tannique sans aucune sècheresse. Du velours !
Dans le vin, tout se passe à la vigne. Un vigneron est un homme qui s’appuie sur la nature pour mener à bien son projet. C’est un homme à l’écoute qui s’adapte aux conditions mais qui sait parfaitement où il va. Seule la manière d’y aller diffère d’une année sur l’autre. Mon alliée est la nature et parfois elle ne me facilite pas la tâche. Cette histoire, d’autres vignerons me la racontent au gré de mes rencontres. Beaucoup sont des amis.
Je me souviens qu’adolescent j’étais peu passionné par les études. Je passais mes vacances à planter de la vigne, à tailler ou à vendanger. La vie de plein air me motivait. C'est durant ces années que ma conscience Bio va prendre racine. Le but aujourd’hui est d’avoir une entreprise profondément responsable et sensible à son environnement. J’élabore des vins qui ont « une raison d’exister », qui sont incontournables, uniques, car ils expriment un terroir, un cépage unique, un goût inimitable, issu de ses racines et non d’une réflexion commerciale.